La couverture donne le ton ! Réalisée par la talentueuse Emilie Ducluzeau, l'illustration de la première de couverture dévoile l'intrigue du livre noir où la sexualité règne en maîtresse toute puissante.
Et si c'est vous qui jugiez ?
Extrait : On est là dans l'entrée, je suis à quatre pattes, j'ai mes collants et ma culotte sur les chevilles et lui c'est son jean et son caleçon. Ma robe est au-dessus de mes seins, mon soutien-gorge est en dessous. J'ai souvent été beaucoup plus à mon avantage que ce soir, je le reconnais. J'entends le bruit de l'emballage du préservatif qu'on déchire. Il me fouille de ses doigts, il appuie sur mes reins et je le sens entrer en moi doucement. Trop doucement. Je recule d'un coup pour m'empaler sur lui. Il attrape mes cheveux d'une main et son autre main vient parfaitement épouser un de mes seins. Je commence à sentir une vague de plaisir monter, j'ai chaud, ma respiration s'accélère, j'entends Yvan qui râle derrière ma nuque. Je fais glisser mes doigts entre mes cuisses, je cherche entre mes lèvres, je caresse doucement mon clitoris, je le fais rouler entre mes doigts. J'ai de plus en plus chaud [...]
Dans La Sirène, une bite est une bite. Bah, oui. Mais avouez que c'est plus simple pour comprendre et que cette lecture directe ne gâche en rien le plaisir de la lecture.
L'Autrice n'a pas juste collé des scènes de sexe à la suite les unes des autres. Il y a une toile tissée entre les personnages principaux et puis il y a ceux qui viennent et qui repartent, ceux qui même absents, donnent à réfléchir. Il y a comme une conscience morale et sociétale penchée sur la vie de Zoé, qu'elle décide d'écouter (ou pas)
Zoé, quadra, séparée, cumule les rencontres sexuelles. Difficile d'en dire plus sans dévoiler les secrets du personnage. Le livre est construit en trois parties : la reconquête, le choix et le compromis. Les trois parties sont regroupées dans un seul livre : La Sirène.
Le voile est levé dès le début du roman, il y a comme une histoire de... Ho et puis non, vous lirez !
C'est le tout premier roman de GJ. Elle se fait appeler Jo, et c'est une jeune femme incroyable qui réalise un véritable challenge personnel commencé pendant son adolescence.
"Ce n'est pas mon premier texte. Il y a eu des recueils de poésies, des nouvelles érotiques, des fictions, des faux-reportage et plusieurs journaux de vie. Mais cette fois, je suis allée au bout. J'ai publié un livre ! Je l'ai écrit en quelques semaines, mais tout le reste : les corrections, les multiples relectures, la découpe en chapitres et la mise en page a duré plusieurs mois. J'ai pleuré de joie le jour où je l'ai enfin tenu dans les mains"
Le moins qu'on puisse dire c'est que ce premier roman tape fort et que la lecture est facile, fluide et entraînante. On ne se lasse pas, le rythme est effréné et on tourne la dernière page plus tôt qu'on ne le pensait avec un petit sourire malicieux.
J'ai rencontré Jo à un moment particulier de ma vie, et quand elle m'a parlé du livre, j'ai évidemment tout de suite accroché. Je l'ai mise en relation avec Emilie que je connaissais bien et de qui j'avais une toile très inspirante, et je lui ai proposé de mettre en vente son roman sur FairydesFolies. Et maintenant que j'ai lu le livre, je ne regrette pas ! C'est une exclusivité et j'espère bien qu'elle travaille déjà sur un autre manuscrit.